III.Les relations et conquêtes territoriales entre Gaulois et Romains. Les premières invasions celtes et la conquête de la Narbonnaise.

Vers la fin du Vème siècle, les Celtes quittent l'Allemagne du sud, la Suisse et l'Autriche pour descendre vers le sud et s'établir dans la plaine du Pô, la future Gaule cisalpine. Un peuple, les Senons, prendra Rome après la bataille de l'Allia en -390. Ils saccagèrent la capitale et la brulèrent. Les Celtes remonteront progressivement pour se stabiliser en Gaule celtique, Belgique et Aquitaine.

Les Romains prennent la Gaule cisalpine après la deuxème guerre punique, soit en -201. Puis Rome, poussée par ses hommes d'affaires à conquérir de riches régions, prend la Narbonnaise entre -120 et -117.

La conquête des Gaules.

De -58 à -54:
Les romains n'avaient pas du tout pour intention de conquérir les Gaules. La preuve est que César ne disposait que d'une petite armée lorsqu'il fut nommé proconsul de la région. Il n'eut jamais plus de 80 000 hommes. Cependant, il s'agissait d'une région riche: orge, blé, bétail, forêts (expression de la "Gaule chevelue"). Quand l'occasion se présenta alors à lui, il n'hésita pas.

Les Helvètes (peuple qui vivait en Suisse) se déplacèrent vers l'intérieur du pays pour fuir les Germains et cela menaça la sécurité du pays. Les Gaulois demandèrent donc l'appui du proconsul romain de la province voisine: César. Pour les combattre il n'utilisa qu'une seule légion (à Bitracte en -58), ce qui montre bien qu'il ne pensait pas à la conquête. Les peuples des alentours lui demandèrent alors de rester et de combattre Arioviste (à Mulhouse en -58). A la domination de ce Germain succède celle de César. Mais les Gaulois ne semblent pas s'en offusquer. Il faut comprendre que les Gaulois ne voient pas les Romains comme des ennemies. La mentalité des Gaulois qui avaient un sentiment patriotique pour leur petit Etat les amenaient quelques fois à faire appel à l'ennemi ou au voisin pour combattre