Les geishas et le cinéma
Une femme au maquillage parfait: une base blanche sur le visage et le cou, un cercle rouge sur les lèvres, les sourcils peints au charbon, les yeux contournés à l’eyeliner noir et rouge. Au Japon, la geisha est un élément incontournable de la culture. En Occident, il s’agit plutôt d’une image que l’on s’est construit par des références culturelles. Je rédige cet article afin de savoir si, l’image des geishas dans l’art cinématographique, diffèrent-elles en Occident et au Japon ? D’abord, mettons-nous d’accord sur ce qu’est une geisha. Une geisha est définie comme une personne d’art. En effet, en chinois, le mot « gei » signifie art et le sha signifie « personne ». Ces femmes étaient présentes lors des fêtes locales et à des salons de thé de haute société afin de distraire des hommes d’affaires. Cependant, il arrive aujourd’hui, qu’en Occident, certaines personnes se trompent et pense qu’il s’agit de prostituée de luxe japonaise. Cette image est due au débarquement des américains au Japon : ils ont confondu les geishas et les prostituées par leur tenue : le kimono. Ce qui les différencie est le port de la ceinture, les geishas portent le nœud dans le dos alors que les prostitués l’attachent à l’avant. De plus, les prostituées portent de nombreux accessoires dans les cheveux, les geishas n’en portent qu’un ou deux afin de rester simple et élégante. Mon but étant de comprendre l’image de la geisha en général et non dans des cas particuliers, j’ai choisi deux types de films : d’un côté, un film où la geisha est le sujet principal du film et l’autre, où la geisha est un second rôle.
Les films japonais Zatoichi est un des nombreux films de Takeshi Kitano. Ce film raconte l’histoire d’un vieil homme aveugle, appelé Zatoichi, qui descend dans un village sous l’emprise d’un gang. Là-bas, il y rencontre deux geishas. Celles-ci lui racontent leur histoire et leur but : trouver les meurtriers de leurs parents. Zatoichi s’y attache et décide de