les grandes marées
Tout d’abord, l’envie qu’éprouvait Minji-mendam de rejoindre sa femme est un aspect très présent tout au long de l’ouvrage et notamment dans cet extrait. Enivré par l’idée de la retrouver, son esprit s’embrouilla au point de ne plus voir la triste réalité qui l’entourait. En effet, Ikwe occupait une place très importante dans la vie du chasseur et l’avènement de sa mort l’affecta grandement. Le lexique utilisé à la page 164 démontre la joie ressentie par le Bras Coupé en pensant à sa femme. Et cette joie, Minji-mendam la ressent puisqu’il aperçoit des , il repense aux , il entend des oiseaux qui et s’imagine Ikwe qui l’Air des Retrouvailles. Bref, ces expressions contribuent à décrire une ambiance de bonheur. Tout ce qui l’entourait lui remémorait Ikwe. La comparaison qu’il fait entre la multitude d’arbres que l’on retrouve dans une forêt et tous les sourires d’amours qu’elle distribuait allègrement fait foie de cette obsession à son égard. Obsession qui perdura jusqu’à son dernier souffle. Effectivement, cet extrait, qui fait suite à l’attaque causant sa mort, en fait la démonstration hors de tout doute : «… pendant qu’un sourire se dessinait sur le visage du compagnon d’Ikwe, la belle Ikwe à la voie si douce et si belle qui lui chantait l’air des retrouvailles. ». Ce passage constitue la fin du roman où il retrouve finalement sa compagne.
Sa quête le