Les grands courants de la sociologie
B- Identité et socialisations
Notion d’identité, individus socialisés. Nous sommes à la fois tous singuliers mais nous partageons des expériences collectives, sociales. On pourra réfléchir à nos journées à travers l’ensemble des collectifs que nous traversons. Les apports que nous apportons dans chaque collectif.
C. DUBAR, grand sociologue français qui s’intéresse a la socialisation.
Centré sur le concept d’identité, il nous propose trois hypothèses en matière de socialisation
La première hypothèse
Suppose que chaque acteur possède une certaine capacité à dire qui il est au regard de la situation dans laquelle il se trouve.
L’expression de cette identité, en l’occurrence professionnelle est due à deux types de socialisation :
a. Par l’évaluation personnelle du contexte spécifique d’énonciation.
b. Par l’ensemble des socialisations ; formation, apprentissage
Toute présentation de soi est constituée de deux axes
a. un axe synchronique lié au contexte d’interaction
La deuxième hypothèse
Si j’ai convoqué en premier lieu la dimension professionnelle c’est que la seconde hypothèse c’est que la seconde hypothèse résulte de l’impression de la primauté du travail dans la vie personnelle et de la place éminente des identifications salariales, professionnelles dans la vie sociale. A ce titre et pour beaucoup, la privation d’activité et quoi que les gens en disent est souvent une souffrance intime. Atteinte à l’estime de soi, de manière pratique à une perte effective de relation sociale.
Le fait d’être reconnu dans son travail, de nouer des relations, même conflictuelles avec les autres, pouvoir s’investir personnellement est constructeur d’identité personnelle. En même temps que de créativité sociale sans déconsidérer pour autant d’autres formes
La troisième hypothèse
DE SINGLY, introduit l’idée de l’importance croissante de la vie privée sur les autres sphères sociales et de l’autrui significatif. Le conjoint dans la socialisation