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Première partie :
Dans la province du Québec, la présence syndicale au Québec est toujours omniprésente en comparaison avec ses voisins. Les syndicats ont toutefois perdu des plumes du au nombre important d'emplois perdus dans le domaine manufacturier.
Le Québec demeure la région la plus syndiquée en Amérique du Nord alors qu’il maintient en 2011 un taux de présence syndicale d’environ 39,5 %. Il s’agit cependant du plus faible niveau observé au cours des dix dernières années dans notre province. Ailleurs au pays, ce taux s’est maintenu à environ 28 % en Ontario, alors que dans le reste du Canada, il a diminué d’environ un point de pourcentage, se chiffrant à un peu moins de 30 % en 2011. En comparaison, en 2002, le pourcentage était de 41 %. Terre-Neuve et le Labrador suivent de très près avec un pourcentage de 39 %. C'est le secteur de la fabrication qui a connu le pourcentage de déclin le plus prononcé, tandis que c'est le domaine de la construction qui a la plus haute augmentation de présence syndicale entre 2002 et 2011. Il y a environ un million cent vingt-quatre mille personnes protégées par une convention collective au Québec. La FTQ en représente le plus grand nombre, soit près d'un demi-million ou 44 % du total. Les syndicats indépendants suivent avec 22 %, la CSN avec 21 %, la CEQ avec 9 % et la CSD avec 4 %.
Même si le Québec conserve un des taux de présence syndicale parmi les plus élevés en Amérique du Nord, la FTQ est vivement préoccupée par la tendance à la baisse depuis quelques années, comme c'est aussi le cas au Canada et aux États-Unis. C'est pourquoi nous avons réclamé si fort une réforme du Code du travail afin de faciliter l'accès à la syndicalisation, notamment pour les travailleurs et les travailleuses autonomes dépendantes d'un seul employeur. La ministre du Travail, madame Diane Lemieux, a amorcé cette réforme. Nous attendons un projet de loi au cours des prochains mois. Le