La première guerre Mondial fut très dévastatrice. Elle marque un franchissement du seuil de brutalité. D’ailleurs les « Gueules cassées » constituent l’exemple de la nouvelle violence des combats. En effet, plus de 70% des blessures sont infligées par des projectiles d’artillerie. On estime le nombre de défiguré, néanmoins supérieur à 15 000. Avant toutes choses, pour reconstruire les visages des « Gueules cassées », il y a différents appareils et procédés. Comme l’ouvre bouche en cas de constriction des mâchoires. De plus il y avait aussi le procédé du sac. La mise en place de la gouttière de contention ou le casque de Darcissac, fut une étape essentielle de la reconstruction du visage. La gouttière de contention intra buccale permet le maintien de l’édifice facial. Alors que le casque de Darcissac permet la consolidation des fractures. Les chirurgiens spécialisés dans la reconstruction des visages employèrent différentes méthodes de greffes afin de tenter de rendre aux mutilés une apparence moins repoussante. C’est pourquoi il y eu la méthode de greffes ostéo-périostique qui s’appliquait pour la réparation des pertes de substances osseuse plus ou moins étendue. Il s’agissait de prendre un greffon sur le tibia du blessé de le poser sur la région réceptrice.
Une nouvelle méthode de greffe apparut, celle du chirurgien Dufourmentel appliquée aux blessés en 1918.
Mais il y a aussi la greffe dite « italienne » décrite à la fin du XVI siècles par le chirurgien italien Tagliacozzi. Cette méthode s’appliquait surtout aux pertes de substances tégumentaires étendues au niveau du nez et du menton. A leur arrivés dans les centres, les blessés maxillo-faciaux étaient photographié. Les chirurgiens dentistes réalisaient les appareils à partir de moulage des visages mutilés. Pour finir, dans le domaine de reconstruction des visages il y a les prothèses définitives qui interviennent au terme du traitement chirurgical. Lorsque la chirurgie est impuissante à reconstruire