les hospices
Les hospices sont des hôpitaux, c'est-à-dire un établissement public ou privée où l’on reçoit et entretient, soit gratuitement, soit pour une rétribution peu élevée, des enfants, des infirmes ou des vieillards hors d’état de subvenir à leurs propres besoins.
Après l’hôpital du 6 au 16ème siècle, qui était un hôpital religieux et charitable de type : hôpital-chapelle, maison-hospitalière et surtout hôtel-Dieu souvent en forme de cloître ; après l’hôpital du 17 et du 18ème : hôpital de bienfaisance et d’assistance (palais-hospitalier classique) ; l’hôpital du 19ème siècle, est un hôpital hygiéniste, laïc et moderne.
Durant les deux premiers tiers du siècle, deux hospices séparés accueillent, soit les malades et les blessés, soit les vieillards, les déments (personnes ayant des troubles psychologiques), les enfants abandonnés et les pauvres.
Jusqu'à la révolution, la charité chrétienne est à l'origine de la mise en place d'institutions hospitalières. Les journées dans les hospices comprenaient 3 à 4 heures de loisirs, réunions sociales, enseignement scolaire et religieux, et travail manuel. L'objectif était le rétablissement.
Fin 19ème, il y eu un agrandissement des Hospices suite à la révolution industrielle, l’urbanisation et l'augmentation de la population liée à l’immigration. Les hôpitaux débordent, l’espoir de rétablissement fait place à un pessimisme.
Pendant tout le XIXème siècle, l'hôpital demeure avant tout la maison des pauvres, le dernier recours pour les plus démunis de la société. Dans un monde en voie d'industrialisation et d'urbanisation, il garde l'image d'une institution secondaire. A cette époque, la médecine s'exerce encore essentiellement à domicile et l'hospitalisation des malades n'est envisagée que lorsque la détresse physique ou matérielle des individus les placent à la charge de la collectivité. La médicalisation progressive de l'hôpital ne fait que confirmer la place qu'occupe le pauvre :