Les huguenots de paris a berlin
huguenot, :
|Sens 1 Qualificatif employé par les catholiques à l'égard des partisans de Calvin [Histoire]. [Péjoratif]. |
| Sens 2 Surnom que donnaient les catholiques aux partisans de Calvin [Histoire]. [Péjoratif]. |
http://fr.wikipedia.org/wiki/Huguenot
Le terme huguenot est l'ancienne appellation donnée par leurs ennemis aux protestants français pendant les guerres de religion. À partir du XVIIe siècle, les huguenots seront appelés religionnaires, car les actes royaux employaient le terme de « Religion prétendue réformée » pour désigner le protestantisme[1]. Environ 300 000 d'entre eux ont dû quitter le territoire après les dragonnades et la révocation de l’édit de Nantes le 18 octobre 1685. Dès la révocation de l'Édit de Nantes, des huguenots fuient le royaume à cause des pressions et des brimades de plus en plus violentes exercées par le pouvoir royal. Dès l'année 1680, les huguenots sont victimes de persécutions dans le cadre des dragonnades, du nom d'un corps d'armée, les dragons, organisées par Louvois, le ministre de la Défense de Louis XIV (tortures, dépouillement de leurs biens, viols et violences), ce qui amène Colbert à rédiger un mémoire pour prendre leur défense. En 1685, la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV supprime définitivement leur liberté de culte et leur survie est clairement en cause s'ils ne se convertissent pas au catholicisme. Cela conduit la plupart des huguenots à fuir pour les pays protestants d'Europe, les Provinces unies des Pays-Bas, l'Angleterre, la Suisse ou les principautés protestantes allemandes (Hesse-Cassel, Brandebourg, etc.). L'édit de Nantes interdit sévèrement toute émigration des huguenots et punit toute aide à l'émigration, obligeant à une extrême discrétion et à la francisation des noms. Les biens des