Les idéologies du 19ème siècle face à la misère ouvrière
Le XIXe siècle voit l'avènement du modèle libéral. Les principes issus des Lumières ont été propagés dans toute l'Europe. Le libéralisme s'imposent peu à peu. Mais quand est-il des conditions ouvrières et comment vont-elles s'organiser pour évoluer ?
A cet époque, elles sont difficiles car les moyens de production sont essentiellement détenus par la bourgeoisie, ce qui accentue sa domination face au prolétariat. Les ouvriers font de longues journées, les pauses sont rares, l'hygiène et la sécurité ne sont pas respectées. Face à ces inégalités et aux très rares interventions de l'état, des transformations profondes de la société s'organisent.
D'abord inorganisés et spontanés et découlant sur de nombreux affrontements, Ces mouvements politiques luttant contre l'exploitation économique des ouvriers et voulant faire prévaloir le bien collectif sur l'intérêt individuel se mettent progressivement en place. C'est la naissance du socialisme et du communisme. Peu à peu l'idée d'un classe ouvrière va naître, les ouvriers commencent à se regrouper, à s'unir dans un but commun : l'amélioration des conditions de vie.
De nombreux hommes politiques vont plaider pour la cause des ouvriers comme Engels et Karl Marx qui rédigent en 1848 "le manifeste du parti communisme" où par une révolution, les ouvriers doivent renverser le capitalisme. Jean Jaurès va jouer également un rôle important dans cette évolution avec notamment la fondation du SFIO (section française de l’Internationale ouvrière). Différence importante pour Jean Jaurès, le changement ne doit pas se faire par la révolution mais par la réforme politique.
L'église prend également position. En 1891, le pape Léon XIII rejette la lutte des classes et publie l'encyclique Rerum Novarum (Les Choses Nouvelles). Dans cette lettre adressée à tous les catholiques, le souverain pontife exprime sa compassion pour les ouvriers. Il condamne la cupidité de la bourgeoisie,