Les incorruptibles
Première section : Les Incorruptibles est un film américain réalisé pas Brian De Palma. Le scénario du film, rédigé par David Mamet, est basé sur l’ouvrage homonyme retraçant la véritable histoire des Incorruptibles, signé par Eliot Ness en personne, qui mourut peu avant sa publication[1]. Réputé pour sa mise en scène le plus souvent brillante, Brian De Palma est un cinéaste paradoxal. En effet, si son seul nom constitue généralement une garantie de succès et de qualité, sa tendance jugée peu originale à copier ses maîtres lui a souvent été reprochée par la critique, de même que la surcharge thématique de certains de ses films. Le réalisateur se fait connaître du grand public par deux longs métrages qui posent les bases d’un expressionnisme cinématographique moderne : Sœurs de sang en 1973 et Phantom of the Paradise en 1974[2]. Brian De Palma réalise ensuite avec panache Scarface en 1983. Le sens de la démesure du réalisateur et sa conception de la défaite du mythe américain, détruit par la violence, la drogue et une soif insatiable de pouvoir, ne sont pas sans rappeler la saga du Parrain de Francis Ford Coppola. Puis, c’est en 1987 qu’il réalise The Untouchables. Le film, qui est une adaptation d’une célèbre série télévisée, met cette fois-ci en vedette Kevin Costner dans le rôle d’Eliot Ness, Sean Connery et Robert De Niro dans le rôle d’Al Capone. À Chicago, dans les années 1930, Al Capone règne en maître absolu sur le réseau de vente illégale d’alcool. Décidé à mettre un terme au trafic et à piéger Al Capone, l’agent Eliot Ness constitue une équipe de quelques hommes intègres et désireux comme lui de faire respecter la loi. À l’époque, le film rencontre un immense succès qui semble garantir au réalisateur une reconnaissance et un soutien dont il n’avait jamais pu bénéficier par le passé. À ce sujet, les critiques sont unanimes. En effet, les spécialistes affirment que c’est un film prodige, rempli de détails