Les indicateurs de richesse
Aujourd’hui, notre seul indicateur de richesse est le Produit intérieur brut (PIB). Il oriente les politiques publiques. Mais la quête de PIB se fait souvent au détriment du bien-être. Depuis plus de 30 ans, des intellectuels réfléchissent à une meilleure prise en compte des richesses provenant du bénévolat, du travail familial et domestique, du temps libre, de nouveaux modes de production… L’an dernier, la Commission Stiglitz proposait une nouvelle approche. Où en sommes-nous ? Que faut-il mesurer ? Et comment
Notions et définitions :
La richesse :La richesse d’un individu ou d’un pays exprime, généralement en termes monétaires, ses revenus mais aussi l’accumulation de ceux-ci sous forme de patrimoine. La richesse n’est pas seulement un état c’est aussi un flux. Telle ou telle activité est créatrice de richesse lorsqu’elle contribue à la croissance économique. Produire de la valeur ajoutée c’est créer de la richesse.
La production : est une activité consistant à transformer des facteurs de production en de nouveaux produits. On parle généralement de production quand des biens sont matériellement transformés pour en donner d’autres, on produit ainsi une voiture avec de l’acier, des matières plastiques, des pneumatiques, du travail, des robots, etc. Le terme de production peut cependant s’appliquer à des activités d’une autre nature, concernant le transport, les services ou la vente au détail. Au sens strict comme au sens large, la production nécessite en général du temps, des quantités de travail de différentes qualifications, des matières premières et des équipements durables, que l’on peut appeler capital. Le profit est la différence entre la valeur de la production et les coûts correspondants. Il est donc d’autant plus grand que les procédés techniques utilisés sont efficaces, que les facteurs utilisés sont bon marché et que le produit peut se vendre à haut prix.
Le PIB : Le Produit intérieur brut ou