les indiens
Le traité de Fort Laramie (1868) reconnaît les Black Hills comme appartenant aux Lakotas. Les Sioux Lakotas et les Cheyennes, en effet, revendiquaient leurs droits sur ces terres, qui ont pour eux un caractère sacré, puisqu'elles représenteraient le centre du monde.
En 1874, George Armstrong Custer conduit une expédition d’exploration des Black Hills (Montana/Dakota), dans la réserve des Sioux Lakotas et y confirme la présence de gisements aurifères : c'est l'expédition des Black Hills. Les autorités tentent d’abord d’endiguer la vague des chercheurs d’or, véritable ruée vers l'or dans les Black Hills, avant de chercher à acheter les Black Hills aux Sioux. En septembre 1875, les négociations avec les Sioux échouent. En novembre, le général Terry lance un ultimatum au 31 décembre pour les chasser de leurs territoire, par la force si nécessaire. En mars 1876 commence la guerre des Black Hills. C'est au cours de cette guerre qu'a lieu, en juin 1876, la bataille de Little Big Horn.
Après la défaite des Lakotas et de leurs alliés cheyennes et arapahos en septembre 1877 (mort de Crazy Horse, fuite au Canada de Sitting Bull), les États-Unis prennent possession des Black Hills, en violation du Traité de Fort Laramie de 1868. Aujourd'hui encore, les Lakotas contestent cette voie de fait: le 23 juillet 1980, la Cour suprême des États-Unis a reconnu, dans sa décision United States vs Sioux Nation