Former un individu à faire la guerre, par le biais de l’embrigadement, est un phénomène qui est de nos jours, et depuis longtemps déjà, d'actualité sur le globe. Arrachés à leur famille, ces victimes qui subissent un tel traitement doivent développer une faculté de résistance psychologique et physique hors normes.
Nous nous sommes donc posés la question, à savoir si une personne peut (ré)intégrer la société après avoir subit un traitement physique, mais surtout psychologique, qui consiste à subir un enrôlement forcé dans une armée. Arrachés à leur famille dès leur plus jeune âge, les victimes qui subissent un tel traitement doivent développer une faculté de résistance psychologique et physique hors normes.
Une personne qui à été embrigadée dès son plus jeune âge, en prenant l'exemple des enfants soldats, qui sont insérés dans une armée dès leurs sept ans, peut connaître de grandes difficultés à intégrer une société, dans laquelle existent des règles, des lois, et une constitution la régissant.
Dans la plupart de ces formes d'avilissement, les individus concernés sont coupés de tout environnement extérieur du cadre de leur embrigadement, selon l'exemple le plus flagrant qui est celui des gangs, desquels les membres sont soumis à des règles instaurées par leurs chefs, qui dictent le règlement et les moindres actions à réaliser.
Se présente alors un autre problème chez les individus ayant été victimes d'embrigadement : -ils sont incapables d'avoir un libre arbitre. Selon l'exemple des jeunesses hitlériennes, auxquelles on a toujours donné des ordres, et qui se sont retrouvées après la guerre à devoir user de leur conscience, de leurs capacités de décision. Chose difficile, lorsqu’on n’a jamais eu l’occasion de se prendre en main.
Quand on reçoit une formation à la guerre, cela ne laisse dans certains cas pas de place à un enseignement scolaire général, qui permettrait ensuite de déboucher sur une formation classique, et donc sur un véritable métier :