Les interprétations de mai 68
1) les lectures politiques de 68 : mai 68 comme complot : l’idée d’événements non spontanés, non naturels, des événements voulus, des masses manipulées par des autorités organisées et décidées à mener des entreprises de subversion. Cette idée de complot on la trouve par ex chez Pompidou, le 14 mai il considère que les evt étudiants ont été favorisé par des evt internationaux visant à faire capoter la conférence. On la retrouve aussi chez De Gaulle, un complot communiste. On la retrouve chez le ministre de l’intérieur, l’inamovible ministre de l’intérieur qui est obsédé par un complot de l’extrême gauche. L’idée de complot communiste ne tient pas car le parti s’est vu dépasser par les evt, ensuite, il y a la faiblesse de toute théorie dit de complot, on peut trouver des groupes qui sont capables de former un complot, mais cela n’explique pas comment ce groupe entraine des millions d’étudiants, arrive à mobiliser des masses. Cette théorie du complot n’explique pas pourquoi des masses se sont mobilisées. Elle n’explique pas pourquoi se sont des secteurs divers de la société qui ont été atteints : pas seulement les étudiants et les ouvriers, mais la famille, les intellectuels, les sportifs… ce ne pas être un complot organisé.
La révolution manquée : jusqu’à mai 68 on disait que la société de consommation avait embourgeoisé la société et que la révolution n’avait plus sa place. Mais, pour nombre de militants d’extrême gauche, la révolution avait paru possible, mai 68 aurait pu aboutir à un état socialiste. Mais si c’est une révolution manquée pourquoi a-t-elle été manquée ? Parce qu’il y a eu des trahisons de la part de la CGT et le parti communiste, en acceptant de négocier à Grenelles pour la CGT et en acceptant les élections pour les communistes. Mai 68 a été une répétition générale et comment préparer la victoire de la révolution ? Il faut construire le parti de la révolution, un vrai parti pur, capable de prendre le pouvoir,