Les jeunes et la lecture
Groupe 1 : Tous les BTS du secteur industriel
Analyses biologiques et biotechnologies
Synthèse de documents : Les jeunes et la lecture
Correction proposée par G. Zaneboni
« Les jeunes n’aiment plus lire » : c’est autour de cette affirmation généralement répandue que s’organise le corpus proposé à notre étude. Si Daniel Pennac, professeur et écrivain, expose avec humour et dérision dans Comme un roman, son essai publié en 1992, les rapports d’étrangeté que ses élèves semblent entretenir avec la lecture, via leur définition de la bibliothèque, du lecteur et du livre, F. Noiville et Raphaëlle Réroelle rejoignent, en le commentant dans son article illustré par un graphique du Monde du 19 mars 1999, l’essayiste Christian Baudelot, interrogé par Anne Fohr, dans le Nouvel Observateur paru la semaine précédente, à propos de l’ouvrage, écrit en collaboration avec Marie Cartier et Christine Detrez, Et pourtant ils lisent. L’hebdomadaire consacrait tout un dossier à ce problème, et Martin Veyron a prêté sa plume de dessinateur satirique pour l’illustrer de façon humoristique et décalée. Jean-Paul Sartre, lui, raconte dans Les mots - son autobiographie (souvent parodique) publiée en 1964 - l’origine presque fétichiste de son attrait pour l’écrit, et donc de son optimisme. Ces documents nous amènent, tout d’abord, à analyser la vision contrastée qu’ils offrent de l’acte de lecture chez les jeunes, du livre et du lecteur, puis à nous interroger sur l’évolution historique du phénomène non conforme aux préjugés, et enfin sur la naissance et les modalités, aujourd’hui comme hier, dans la jeunesse, de la pratique de la lecture.
* *
*
Plan sommaire de la synthèse
(Les citations doivent être reformulées, les documents référencés par leur nature, leur titre. Évitez la formule « doc. 1 »)
I. Une vision contrastée de l’acte de lecture chez les jeunes, du livre et du lecteur A. Une vision sacralisante, ou