Le problème kurde

L’origine du peuple kurde :

Les Kurdes constituent un peuple de 25 à 30 millions de personnes séparés entre la Turquie , l’Iran , l’Irak , la Syrie , l’Arménie et la Géorgie. La Turquie est néanmoins le pays qui compte le plus de kurdes avec environ 15 millions de kurdes présents sur leur territoire. Les Kurdes sont une des plus anciennes population de l’Asie antérieure. Les Kurdes sont une population dont la religion majoritaire est l’Islam. Ces personnes ont été victimes de l’éclatement de l’Empire Ottoman de la création des États modernes du Proche-Orient après la Première Guerre mondiale. Ce peuple s'est réfugié dans une région de hautes montagnes qu'il appelle le Kurdistan. Le Kurdistan est donc une région et non un pays. Cette région est à cheval sur quatre Etats : Turquie , Syrie , Irak , Iran.

Un peuple à l’écart :

Les Kurdes constituent une ethnie sans représentation étatique. On observe que les Kurdes ne sont ni des Arabes, ni des Juifs, ni des Africains. Ils constituent une ethnie complètement différente. Cette spécificité est importante, car les Kurdes ne s'associent pas avec la population des pays sur lesquels ils sont répartis.

Le problème :

Avec la déclaration d'indépendance du Kosovo, on parle beaucoup du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Or, la région du Moyen-Orient a un peuple qui désirerait bien, lui aussi, d’obtenir son indépendance : le peuple kurde.
Dès 1695, la création d'un Etat avec une culture, une histoire et un langage communs, les Kurdes sont considérés comme une constante menace à l'intégrité territoriale des pays que traverse le Kurdistan.
Ils affirment revendiquer des droits politiques et administratifs «dans le cadre de l'intégrité territoriale du pays». Mais les autorités les soupçonnent de nourrir des visées «séparatistes».
Après la fin de la première guerre mondiale en 1920, le Traité de Sèvres prévoit la constitution d'un état kurde indépendant, mais celui-ci est rendu