Les larmes du passé
« Les larmes du passé fécondent l’avenir. » Alfred de Musset
C’est valable pour vous ainsi que pour tout le monde : le seul moyen d’avancer est de se poser les bonnes questions afin de pouvoir aller de l’avant. En premier lieu, cela ne rime pas toujours avec le bonheur. En effet qui se poserait des questions quand il est heureux ? Personne, car le bonheur ne laisse pas de place aux questions. Il faut donc parfois passer par des périodes plus difficiles pour être amené à voir les choses sous un angle différent, afin de concevoir le futur en le différenciant du passé. C’est une interprétation d’une citation d’Alfred de Musset, à savoir : « Les larmes du passé fécondent l’avenir. ». Tout d’abord, nous allons approfondir le sujet en nous interrogeant sur ce qu’implique ces larmes du passé. Puis, nous allons nous demander en quoi la joie est également essentiel dans un développement. Car des larmes peuvent également être causées par une émotion forte comme la joie. Et finalement, nous verrons dans quelle mesure les contraires sont nécessaires. Avec d’une part, la tristesse et la peine, et d’autre part, le bonheur.
« Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort », selon Nietzsche. Nous pouvons effectivement dire que si une chose ne nous détruit pas, nous aurons acquis plus d’expérience et ainsi nous aura rendu plus fort. Être plus fort est en d’autres termes : forger notre personnalité. En effet, nous nous construisons dans l’adversité, par le biais de situations de crises, de peines ou de malheur. Alors, avec le temps, les larmes du passé mûrissent et nous permettent de concevoir sous un nouveau regard le présent comme le futur. Pour illustrer ceci par un exemple, prenons un personnage historique : Malcolm X, l’histoire d’un Afro-américain dans les années 50, connu pour ses prêches contre la religion chrétienne et l’inégalité interraciale. Il est un exemple de vie laborieuse : une enfance difficile vécue dans une maison de détention,