Le mouvement libertin, qui est apparu au XVIIème siècle, est le désir de la libre pensée. Les écrits libertins sont des mœurs, ils bannissent toutes traditions, ils mettent à part la religion, et doutent de l’existence d’un quel qu’on que dieux. Les écrivains libertins étaient souvent athées, ils écrivaient leurs doutes sur les préjugés de l’histoire telle la religion. Leurs écrits sont aussi critiques et septiques, beaucoup de libertin ont utilisé le cynisme du Dom Juan de Molière. Les libertins commencent à se faire connaître, leur écriture libérée et sans tabou sur la société attire de plus en plus la bourgeoisie intellectuelle. Ces écrits libertins montrent que la séduction est un art complexe. Ce serait un désir d’aimer, ou une satisfaction de son amour propre. La femme est dans les romans libertins une conquête, une chose essentielle qu’il faut obtenir, et qui finit toujours par céder. Dans tout écrit libertin il est question d’écrire tout ce que l’auteur pense.

Dans la peinture libertine la femme règne dans cet univers et autour d'elle flotte la promesse du plaisir.
Dans la réalité sociale, soit les femmes règnent dans les salons par leur esprit, soit elles sont enfermées dans des couvents, soit elles sont mariées contre leur gré. Elles baignent dans le luxe et la richesse et on peut voir leurs amourettes et aventures.
Les images sont chargées de représenter vivement les aspects du plaisir, ce qui est interdit d'exprimer par la parole.

Les théoriciens du libertinage :

Aux alentours de 1615, une groupe de poètes athées composés de Boisrobert, Théophile de Viau, Tristan, Saint-Amant, forment une société secrète.
Ils se considèrent comme des « antéchrists » et répandent des œuvres anonymes qui défendent leurs théories.
On les considère à l’époque comme des sorciers.

Le libertinage de pensée est un courant de pensée qui est apparu au XVIIème siècle qui a pris son essor en Italie.
Il est caractérisé par la prépondérance du matérialisme selon