Les limites de l’organisation des nations-unis.
Dix ans après la ratification des objectifs du Millénaire, les gouvernants semble avoir pris conscience de la nécessité de trouver des solutions face aux différents défis de l’Humanité pour le 3ème Millénaire. Néanmoins, l’ONU a montré ses limites en termes d’action et d’influence.
Cela se comprend, comme cela s’explique : le pouvoir n’est pas détenu par l’ONU.
Les véritables gouvernants ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d'institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, Banques centrales). Or, malgré l'impact de leurs décisions sur la vie des populations, ces dirigeants ne sont pas élus. Le pouvoir de ces organisations s'exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale. Les 3 personnes les plus riches du monde sont aussi riches que les 48 pays les plus pauvres [7]. Le poids et l’implication des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états et celui de des institutions onusienne. [1]
A l’échelle mondiale, plus riches que certains états, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au dessus des lois, du pouvoir politique et de la démocratie. [2]
Les responsables du pouvoir économique sont quasiment tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. Ils se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes vues et les mêmes intérêts. [3]
Il est dès lors naturel qu'ils s'accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, c'est-à-dire la course au profit immédiat en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir:
L’affaiblissement des états et du pouvoir politique. Déréglementation. Privatisation des services publics.