INTRODUCTION

Force est de constater que les factures de blocage de la gouvernance ne sont pas uniquement d’ordre juridique et économique, ils sont également socio- culturels. Car ces obstacles se rattachent au respect des valeurs de démocratie et de citoyenneté. L’avenir de la démocratie locale dépendra, dans une large mesure, du comportement futur de la classe politique marocaine. Les dispositions juridiques ne constituent pas le principal « handicap au développement démocratique, le problème est humain. Il réside dans la pratique, dans le degré du respect et le mode d’application de ces dispositions ».
Le législateur a procédé à un réaménagement du dispositif juridique et institutionnel de la commune, notamment par la clarification relative des attributions, l’amélioration de quelquees mesures de fonctionnement et l’allègement de la tutelle.Néanmoins la commune demeure dépendante de létat à différents niveaux. Les limites de pouvoir de la commune reste limité.

1ere partie : Les limites d’ordre humain

En vertu de la conception moderne du développement local, les ressources humaines comptent plus que les financières.
Elle présente les éléments de base pour la conduite des politiques publiques locales. La gestion communale ne ressort pas de ses approches intuitives, car la multiplication des contraintes de développement exige des compétences aigués, notamment en matière de développement.
Il est admis aujourd’hui que la croissance des territoires n’est pas uniquement la question des ressources naturelles ou des moyens de financement. Elle dépend essentiellement de la capacité des individus, à innover et à entreprendre dans la perspective d’optimiser leur bien-être. On s’est étonné, que la plupart des études consacrées à la décentralisation communale n’insistent pas abondamment sur le rôle du facteur humain pour la croissance du territoire.
Pourtant, la dépendance du développement par rapport à la gestion des hommes est incontestable. Le