Les lumières du xvie au xviiie siècle
Contexte historique
La première partie du siècle est joyeuse, le style rococo ou Louis XV est très chargé et très gai. Il remplace le style Louis XIV jugé trop pompeux et trop riche. A la grâce des peintres Watteau et Lancret, succède Boucher obsédé d'amours (Putti) et de déesses dénudées.
Chardin défend la simplicité alors que Quentin la Tour dessine des personnages perpétuellement souriant.
La seconde partie du siècle se veut plus sérieuse, plus "éducative", le style néoclassique ou Louis XVI redécouvre l'élégance des lignes simples dans le mobilier, dans la décoration comme dans les monuments. La peinture s'assagit un peu, Greuze se veut faussement moralisateur, Fragonard est toujours intéressé par l'amour mais d'une manière plus moderne que ses prédécesseurs, Hubert Robert est fasciné par les ruines et la petitesse de l'homme.
Bien que la France domine le monde occidental au XVIIIème siècle et bien que toute l'élite européenne se mette à parler le français et à imiter la mode française, tout n'est pas pour le mieux car le peuple vit encore dans de très mauvaises conditions matérielles et la minorité intellectuelle, sociale et politique est en fait plus négative que positive, plus bavarde que concrète.
La France est en déclin par rapport à l'Angleterre qui lui prend ses colonies (l'Inde et le Québec) et par rapport aux Etats Unis qui sont les premiers à réussir leur révolution.
La monarchie française incapable de se réformer apparaît, au contraire des autres monarchies européennes, franchement conservatrice, inefficace et trop liée à la noblesse privilégiée.
La classe bourgeoise profitera de cette faiblesse pour prendre le pouvoir.
Les philosophes des lumières
La philosophie dite "des lumières «est d'abord une insurrection contre l'autorité: celle de Dieu, de l'Eglise et des "despotes".
En contre partie elle promulgue les droits de chaque individu raisonnable et apte à exercer sa liberté de penser et