Les lumières et la question des femmes ( lecture analytique des textes de marivaux, de rousseau, de diderot, de laclos, de gouges )
Séquence n°1
L'expression « Les Lumières » Aufklärung en allemand, désigne une période qui se confond avec le XVIII siècle et un vaste mouvement européen de transformation profonde des mentalités, des mœurs, des croyances et des valeurs, débouchant sur une véritable mutation de la conception du monde et sur un évènement d'une portée immense : La Révolution Française.
Un mouvement littéraire c'est une tendance évolutive commune à plusieurs écrivains voir artistes à privilégier, à une époque donnée et en relation avec elle, certains sujets, certains choix d'écritures, des idéaux.
Un philosophe est un intellectuel qui démêle les causes, les prévient et il s'exprime avec connaissances. Pour un philosophe, c'est la raison qu'il le pousse à dire ce qu'il penses, Il agit en connaissance de cause et ne juge pas sans connaître.
Les femmes des Lumières, ce sont évidemment au premier chef celles qui ont contribué au l8e siècle au mouvement des Lumières. Elle l' ont fait quelquefois, rarement puisque les fonctions dirigeantes, leur échappaient presque partout, par leur action au sommet de l'Etat. L'esprit critique à l'œuvre au 18e siècle a ouvert le débat, ou plutôt de multiples débats, sur les éléments et les fondements de la différence entre hommes et femmes comme sur le rôle social respectif des deux sexes.
Un salon littéraire est une réunion d'hommes et de femmes de lettres se rencontrant régulièrement, dans un milieu intellectuel, souvent mondain, pour discuter d'actualité de l'époque concernée, philosophie, littérature, morale, etc. Les salons sont tenus essentiellement par des femmes, souvent issues de la bourgeoisie( Mme du Duffand, Mme Lambert, Mme Tencin, Mme Geoffrin, Louise D'Epinay etc.) Pour réussir un salon, la maîtresse du lieu devait s'attacher les services d'un philosophe qui lançait les débats et dirigeait le salon. Ce philosophe attirait alors les intellectuels qui restaient