Manifestations étudiantes au Québec contre le coût des études supérieures.

Introduction :

Les manifestations se sont déroulées du 13 février au 7 septembre 2012 au Québec. La grève étudiante québécoise de 2012 est également surnommée le Printemps érable et regroupe des milliers de d'étudiants. Elles sont apparues du fait que le gouvernement québécois a décidé d'augmenter les frais de scolarité de 75% sur 5 ans pour les étudiants dans les collèges et à l'université. Le gouvernement a voulu prendre de l'argent ailleurs que dans la poche des contribuables, c'est à dire dans celle des étudiants et de leurs parents. Les étudiants prônent alors leur droit à l'éducation en manifestant face à un gouvernement qui ne veut rien entendre. Une crise sociale sans précédent s'installe alors au Québec. L’information est vite relatée par les médias du monde entier et sur les réseaux sociaux. Les populations se solidarisent avec la cause des étudiants.

Pourquoi et comment ces manifestations se sont elles déroulées ?
De quelle manière ont-elles été vécues par la population québécoise et mondiale ?

Gouvernement :

Le gouvernement québécois, avec à sa tête Jean Charest, propose en mars 2011 une augmentation des frais d'inscription à l'université. Ils sont les moins élevés de toute l'Amérique du Nord et ils seraient augmentés de 1700 à 3000 euros sur 5 ans, soit une hausse de 75%. En 2005, une grève étudiante avait déjà éclaté sous le même gouvernement contre la coupure de 103 millions de dollars. La mesure avait été abandonnée. En 2007 un hausse de 30% avait été faite. En 2011 c'est alors un véritable retour du gouvernement Charest qui veut adapter le prix des études au reste du Canada. Cette augmentation est présentée comme une mesure économique nécessaire en temps de crise. Le 25 avril 2012 il rompt les négociations avec les étudiants, et après plus de 10 semaines de refus de négocier avec les « enfants rois », le 17 mai une loi spéciale intitulée la « loi