les misérables

540 mots 3 pages
Les Misérables, roman écrit en 1862 par Victor Hugo, écrivain français très engagé dans la lutte pour une meilleure condition du peuple. Dans cet extrait, il explique le cas de Fantine, femme pauvre qui se bat pour assurer un avenir à sa fille.
Comment à travers ce personne, l’auteur denonce-t-il le pouvoir de la société sur les femmes au XIXème siècle ?
Nous verrons dans un premier temps, (recopier phrase) puis dans une deuxième partie (recopier phrase)

Nous pouvons nous apercevoir que Fantine est victime de la déchéance et vit dans la misère. Cette misère est tout d’abord matérielle. Hugo nous plante le décor de son cadre de vie. « Cellule », « mansarde […] sous le toit » et « galetas » (l.18-19), une accumulation de noms à connotation négative montrant la pauvreté de l’habitation de Fantine. Il fait de même pour évoquer le mobilier lorsqu’il écrit « une loque qu’elle appelait sa couverture, un matelas à terre et une chaise dépaillée » (l.22-23). Grâce à cette nouvelle accumulation de noms péjoratifs, il prouve que la pauvreté est très profonde. Par le parallélisme de la phrase « Elle avait perdu la honte, elle perdit la coquetterie » (l.27), Hugo nous indique que la jeune femme est en train de tout perdre. Il illustre ses propos en évoquant les vêtement de Fantine, ce qu’il fait en utilisant les termes négatifs « vieux et usé », « se déchirai[t] » (l.31-32) à propos du corset, « sales » (l.28) à propos des bonnets et « us[és] » à propos des talons. Le dénuement de Fantine ne s’arrête donc pas aux lieux de vie mais est également visible sur elle-même. De plus, cette situation ne cesse de s’aggraver comme nous le montre la répétition de négations « elle n’avait plus » (l.22) et « elle ne raccommodait plus » (l.29). Cette misère est également physique et morale. Elle abandonne la part de féminité qui lui restait comme le montre la phrase « elle perdit la coquetterie » (l.27). Le fait qu’elle « jet[te] » son miroir » (l.17) est symbolique et prouve qu’elle

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