Les modalités de l’entretien d’évaluation
1. Les conditions de réussite de l’entretien d’évaluation
Un entretien d’évaluation ne s’improvise pas, c’est un moment crucial à la fois pour les salariés et pour les responsables hiérarchiques. Il doit donc commencer dans des bonnes conditions, se dérouler dans un climat favorable et se conclure dans de bons termes. Pour ce faire, chaque partie devra faire un travail personnel de préparation, bien se conduire pendant l’entretien et favoriser le dialogue et les échanges. L’évalué : il est nécessaire qu’il fasse un travail de préparation en amont (auto-évaluation). Il devra donc se poser des bonnes questions concernant les missions qu’on lui a confié, les conditions dans lesquelles il les a exécutées, ce qu’il a réussi et ce qu’il n’a pas pu réussir…ce travail de préparation lui permettra de mettre en avant ses points forts et de déceler les points faibles sur lesquels il devra davantage travailler. Par ailleurs, il devra écrire sur un carnet personnel, tous les sujets qu’il abordera avec l’évaluateur. Le salarié doit être à l’écoute de l’évaluateur, accepter les remarques, répondre aux questions qu’on lui pose, adopter une attitude positive et respectueuse car il doit avoir à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’un procès mais d’une évaluation de son travail dans l’entreprise. L’évaluateur : c’est à lui que revient le pilotage de cette séance d’évaluation. Pour qu’il s’assure de la réussite de celle-ci, il doit s’y prendre au moins 15 jours à l’avance. Il doit se procurer le référentiel ou la grille d’évaluation pour voir les différents aspects qu’il devra aborder avec l’évalué. Il doit également choisir un jour propice à l’échange, de préférence, éviter le lundi matin et le vendredi après-midi.
Il doit aussi se servir de son carnet de notes de l’entretien précédent et si possible lister les remarques et les observations qu’il a faites au salarié tout au long de l’année.
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