les mouvements litteraires

1168 mots 5 pages
Pour bien comprendre un texte, il faut savoir le situer dans l’histoire des idées et des mouvements littéraires et artistiques.
1) L’humanisme

2) Le baroque
Le baroque naît à la fin du XVIe siècle et se prolonge jusqu’au second tiers du XVIIe siècle. Il est marqué par les guerres de religion.
Il se caractérise par l’exubérance des formes, le mouvement, les jeux de miroir, les métamorphoses. Mais ceci se dessine sur un arrière-fond pessimiste : la mort est toujours présente, le monde est inconstance et illusion.
Le baroque s’exprime dans le théâtre et la poésie. Les effets de théâtre dans le théâtre et de mise en abyme sont privilégiés (Corneille, L’Illusion comique).
Il donne lieu à deux déclinaisons antagonistes : la préciosité et le burlesque. La préciosité s’éloigne du réel en utilisant un langage raffiné (périphrases, antithèses…). Le burlesque se rapproche du réel et emprunte le registre satirique.
3) Le classicisme
On le fait coïncider avec le début du règne personnel de Louis XIV (1661). On l’oppose en général au baroque. À la fin du XVIIe siècle, la querelle des Anciens et des Modernes (les Anciens sont pour l’imitation des modèles antiques, les Modernes sont contre) marque la fin du mouvement.
Le classicisme se caractérise par la recherche de l’unité, de l’harmonie, de l’ordre et de l’équilibre des formes : reflet d’une beauté universelle et intemporelle que le siècle aurait enfin atteinte sous le règne de Louis XIV. Cet idéal concerne tous les domaines, y compris la langue qui doit être élégante et débarrassée de tous les jargons, celui des médecins ou celui des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. L’honnête homme, homme social, poli et mesuré, est porteur des valeurs du classicisme.
La visée de l’écrivain est souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi la tragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fables délivrent une leçon. Les moralistes,

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