Les mutations des territoires urbains en France
I. Les mutations à l’échelle nationale
A. Urbanisation et mouvements de population :
+ de 80% des français vivent dans des espaces à dominante urbaine et la tendance se renforce
La croissance urbaine est inégale
Les réseaux de communication, l’emploi, le dynamisme économique et culturel, la qualité de vie (exemple de l’héliotropisme) favorisent la croissance de certaines zones urbaines
La croissance reste limitée voire négative dans les régions où la reconversion économique est inachevée (exemple des régions sidérurgiques)
B. Extension spatiale des espaces urbains : la périurbanisation
Il est de + en + difficile de définir le territoire urbain.
Agglomération : ville-centre (centre + péricentre) banlieue (fort développement)
Couronne périurbaine
Extension même vers les zones rurales : des ménages travaillant en ville et ayant un mode vie urbain adoptent une résidence en zone rurale.
C. Une métropolisation à différentes échelles
La métropole parisienne conserve un poids majeur :
Croissance régulière (même si elle est moins importante que certaines villes de province)
Rayonnement économique et culturel à l’échelle mondiale alors que les grandes villes de province n’ont qu’un rayonnement tout au plus européen
La « polarisation » de Paris reste une des spécificités de la France
La métropolisation des villes de province
Politique depuis les années 90 visant à réduire le déséquilibre entre Paris et les grandes villes de province (aménagement de territoire, décentralisation)
Concurrence entre les métropoles qui cherchent à renforcer leur attractivité : le « marketing » des villes.
II. Les mutations à l’échelle locale : l’aménagement des villes
A. L’aggravation des fractures sociales et spatiales
Inégalités socio-spatiales
Centres : il y a déjà une différence énorme entre les quartiers bourgeois et certains quartiers dégradés accueillant des populations pauvres. Phénomène aggravé par la «