Les Médicis et Florence au XVIeme siècle

I La généalogie des Médicis et la carte de Florence
II La tirade de l’Orfèvre
(passé, mise en place des Médicis)

Pour mieux comprendre la vie à Florence, sous le despotisme d’Alexandre, nous pouvons nous appuyer sur certaines tirades de la pièce qui dévoilent la situation politique florentine.
Nous pouvons commencer par la tirade de l’orfèvre (acte I scène 2), qui est un précieux résumé du rétablissement des Médicis au pouvoir.

Pour qualifier l’équilibre qui régnait à Florence, l’orfèvre utilise la métaphore filée d’une « bonne maison bien bâtie » reposant sur des « colonnes » représentant les familles patriciennes florentines. Cette image montre à quel point les grandes familles étaient influentes et exerçaient un pouvoir incontestable sur la ville. Il insiste également sur le fait que les familles nobles de Florence régnaient d’égal à égal : « Il n’y en avait pas une, de toutes ces colonnes, qui dépassât les autres d’un pouce. » Cette manière de gouverner Florence assurait paix et sécurité aux florentins.

La métaphore se poursuit sur l’évocation de « deux architectes malavisés » qui ne sont autres que Charles Quint et Clément VII. Cependant, l’alliance de ces deux hommes, a été précédée d’une longue période de discorde : en effet, en 1519, Charles Quint, élu empereur, reçoit l’héritage de Charlemagne sans le consentement de Clément VII qui refuse de le sacrer, en lui préférant François 1er, son concurrent. En 1527, Charles Quint entreprend de se venger en saccageant la ville de Rome et en massacrant un cinquième de sa population. Clément VII, emprisonné à San Angelo, s’exile à Orvieto dont il ne reviendra qu’en 1530 dans le but d’accorder le sacre de Charles Quint, et de rentrer ainsi dans ses bonnes grâces.

III La tirade de la Marquise
Histoire actuelle avec la situation politique (allemands, parti