Les mémoires de la seconde guerre mondiale
Le passé laisse des traces susceptibles d’unir ou de diviser les hommes. Sur un moment sombre de la Seconde Guerre mondiale, les mémoires peuvent être douloureuses, occultés, passionnées, partielles ou officialisées. Henri Rousso, historien contemporain, qualifie la seconde guerre mondiale comme « un passé qui ne passe pas ». Dans tous les cas, ce sont des discours, des représentations subjectives du passé, ainsi on distingue histoire (objective) et mémoire (subjective). Le régime de Vichy qui prend place entre 1940-1944 avec au pouvoir le maréchal Pétain marque la collaboration de la France avec l’Allemagne nazi. Cette collaboration entre Allemand et Français à rendue le génocide juif plus important. Depuis une trentaine d’années s’est mis en place un mythe existentialiste (= mémoire sélective).
Problématique : comment ont évolués ces mémoires ?
I. Une mémoire sélective : le mythe résistancialiste
1. Un consensus politique autour du mythe existentialiste
A la sortie de la 2GM, les français et sa classe dirigeante veulent en finir avec la guerre franco-française et restaurer l’unité nationale. En 1945, le mythe «résistancialiste» s’impose : tous résistants ! Deux mémoires entretiennent ce mythe de la France résistante : la mémoire gaulliste et la mémoire communiste. La mémoire gaulliste préfère gommer les clivages politiques et insister sur une vision unificatrice qui trouve son paroxysme avec le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon en 1964. La mémoire communiste insiste sur l’action centrale du PCF dans la résistance et prend le surnom de parti des 75 000 fusillés alors que les historiens estiment à 30 000 Français le nombre de fusillés par l’occupant pendant la 2GM. Ainsi le Parti communiste a fournit beaucoup de troupes à la Résistance, cependant son attitude reste très ambigüe avec l’Allemagne. Un pacte de non-agression « Pacte germano-soviétique » est signé en aout