Les mémoires de la seconde guerre mondiale
Consigne : après avoir présenté les documents, vous dégagerez les enjeux de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale évoqués par les documents en soulignant l'intérêt et les limites des documents.
Les sociétés ont un rapport complexe avec leur passé, la mémoire des évènements est subjective, elle varie selon les individus ou groupes et peut être déformée suivant le ressenti de chacun.
La seconde guerre mondiale a été un évènement d'une violence sans pareil.
Le XXeme siècle est marqué par l'horreur et laisse aux générations de l'époque un grave traumatisme, ce sont ces séquelles qui retiennent la formation d'une mémoire commune et complète de l'histoire.
Nous avons à disposition deux documents : le premier est un extrait du livre "Une Vie", récit autobiographique de Simone Veil dans lequel elle raconte son parcours en tant que déportée durant la guerre, le second document est un article sur le procès de Maurice
Papon paru en 2007 dans le journal "Le Monde".
Quels enjeux de la mémoire de la seconde guerre mondiale sont évoqués par le biais de ces documents ? Au lendemain de la seconde guerre mondiale on observe une divergence entre les mémoires portant sur le conflit.
C'est le mythe resistancialiste qui prend le dessus : la mémoire officielle tend à présenter la France comme resistante dans sa majorité.
Cette mémoire est entretenue par deux partis politiques distincts, celui des Communistes, qui soutiennent avoir été résistants dès le début de la guerre, et celui des Gaulliste, le général de Gaulle ayant dirigé la résistance depuis Londres durant la guerre.
La France est mise en avant par l'imposition de ce mythe, cependant, d'autres aspects de la guerre jusqu'alors restés dans l'ombre font lentement leur apparition à travers des témoignages.
Les français découvrent peu à peu la réalité sur l'antisémitisme et le génocide durant la