Les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale
Histoire= travail de mise à distance des faits, collecte d’infos de sources ≠, select*, analyse de données, interprétat*, remise en q*, réfutat*... Ds recherche d’un savoir universel et durable, démarche scientifique objective.
Mémoire= vécu, ressenti, part d’émotion, en perpétuelle évolut*, sélectionne, occulte, déforme des faits. IndividuL ou collective, tjr plurielle et subj. -> source possible pr hist.
2eGM traumatisme Fr : défaite, occ*, collabo*, violences… Même si victoire, trauma. pas surmonté
≠mémoires de l’époque (occultées, « officielles »…) 60s : résurgence oubliées -> confrontat* depuis 80s : mem. non plus sources MS onj d’études.
Comment les mémoires de la guerre se sont-elles construites et diversifiées depuis ‘45 ?
I) L’historien face aux mémoires immédiates (45 -> 60)
1) Les mémoires héroïques de la Résistance
a) Le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon
Discours de A. Malraux (ministre culture ss DG, ancien Res.), oraison funèbre
1964 : fin décolonisation (guerre d’Algérie déchiré pays) -> redorer blason fr.
Moulin symbole :
-unifie Res. ac CNR en 43
-arrêté à Caluire, torturé à mort par Gestapo mais n’avoue rien -> héros.
En réalité célèbre DG : relate vie Moulin à partir de leur rencontre.
-> 20 ans après-guerre, mémoire Res. mise en valeur sous Ve Rep (DG) : créat* concours nat. Res. et Déportat* + loi imprescribilité crimes contre l’Hulanité (non rétractables).
b) L’héroïsme à travers le 7e art
La Gde Vadrouille (66 : record audience 17 millions d’entrées), la traversée de Paris, La bataille du Rail… : 1946 gloire cheminaux res. : sabotages, passagers clandestions vers zone libre… -> agissent pr Libérat* Ms occulte partie de la réalité : SNCF a collaboré ds déportat*
-> Films héroïsent Res. fr et tournent all en ridicule.
c) La mémoire communiste
Parti des 75000 fusillés (en réalité pas plus de 3000 com. tués). Mélange communiste et res., mise en