Les métaux
Nous avons laissé nos métaux à la porte du Temple
Le parcours initiatique d’un franc-maçon est jalonné de rites aux portées différemment appréciées suivant la perception que l’on en a, la sensibilité émotive de chacun et l’interprétation que l’on veut en donner.
L’apprenti que nous avons tous été a longtemps travaillé la pierre brute, dans le silence, pour arriver à la transformer en pierre cubique presque parfaite. Je dis bien presque parfaite car nous savons tous que nous sommes des êtres qui tendons à la perfection mais comme la pierre, nous avons nos faiblesses. Cette pierre cubique représente pour nous francs-maçons les notions de stabilité, de solidité, de force et d’achèvement. Elle n’a pu être façonnée par l’apprenti que grâce au maillet et au ciseau qui ont été mis à sa disposition. Une fois compagnon, avec ces mêmes outils il s’efforcera de faire disparaître, comme autant d’aspérités fâcheuses, ses défauts, ses préjugés et ses erreurs. Mais il lui faut encore travailler sans relâche à la réalisation du but que poursuit la franc-maçonnerie. Il doit être bon, juste, digne, dévoué, courageux, exempt d’orgueil et d’ambition, affranchi de tout préjugé et de toute servitude, prêt à tous les sacrifices pour l’accomplissement de son Devoir, le triomphe du Droit et de la Vérité. Le compagnon est avant tout un voyageur mais aussi un ouvrier qui maîtrise les outils utiles à la construction du Temple, ce qui peut être comparé à la construction de son Temple intérieur.
Avec l’équerre, il contrôlera la taille des pierres. Cet outil donne au maçon la rectitude et la rigueur. Le maçon apprend à se construire pour devenir un édifice solide et harmonieux.
Avec la perpendiculaire ou fil à plomb, le compagnon peut superposer les pierres verticalement. La perpendiculaire représente l’assurance et la confiance en soi. Elle aide le compagnon à chercher la vérité, à contrôler la droiture de ses sentiments. Elle