Les méthodes de traitement et de conditionnement des déchets radioactifs : Comme nous l'avons vu précedemment les méthodes de traitement dépendant de la classification de ces déchets. Les deux premières catégories de déchets qui sont les déchets de très faible activité et de faible à moyenne activité à vie courte ne disposent que d'un traitement très faible : leur conditionnement. En effet des conteneurs en béton ou en acier ordinaire suffisent à stopper les rayonnements radioactifs. Certains déchets à très faibles activité sont même considérées comme des déchets ordinaires et sont emballés dans des sacs poubelles. Les déchets à moyenne activité disposent d'un traitement plus avancé: ils sont compactés au sein de fûts métalliques, d’autres comme les boues sont évaporées et concentrées pour être ajoutées aux déchets vitrifiés. Enfin, les déchets à vie longue disposent d'un traitement, puis d'un conditionnement spécifique et très imposant. Tout d'abord ces déchets sont entreposés dans des piscines de refroidissement.Quelques mètres d’eau sont à même de protéger de l’extrême radioactivité des assemblages de combustibles quand ils sont déchargés du cœur du réacteur. Par ailleurs l’eau est résistante aux radiations. Elle est un excellent liquide de refroidissement à même d’encaisser le dégagement de chaleur, initialement très fort, des assemblages. La durée de ce premier entreposage et la suite des opérations dépendent de ce que l’on entend faire du combustible usé. Les assemblages de déchets y restent de cinq à huit années ce qui qui permet à leur radioactivité de décroitre suffisamment pour leur permettre de passer aux étapes de traitement suivantes. Les deux dernière étapes consistent à séparer le plutonium de l'uranium pour y arriver, on a recourt à une opération chimique : Les pastilles d'oxydes d'uranium du combustible sont empilés dans des «crayons» qui sont ensuite cisaillés en tronçons de quelques centimètres de long. Ces tronçons ainsi que