Les NACs.
(nouveaux animaux de compagnie)

La catégorie « nouveaux animaux de compagnie » est essentiellement composée de chiens de prairie, de chinchillas, de furet, de gerbilles, d'octodons, de pythons, d'iguanes, de tortues et petits singes (Pinceaux blancs et Saïmiris).

Pourquoi la société se tourne-t-elle aujourd'hui vers les NACs ? Notre mode de vie a beaucoup changé ces dernières années et l'envie de posséder un petit animal semble bien plus réalisable que l'adoption d'un gros chien ou d'un chat. Au premier abord, ces petites boules de poils donnent le sentiment d'être moins contraignantes que les chiens ou les chats, car elles vivent la plupart du temps dans une cage et ne demandent pas de sorties quotidiennes. Et surtout l'achat est moins coûteux qu'un animal classique. Le NAC semble donc être un bon compromis pour ne pas perdre trop de temps et faire de grosses dépenses. Bien sûr, ces critères ne sont pas véridiques. Comme tout animal, le NAC a besoin d'attention et de soins qui prennent du temps et peuvent coûter beaucoup d'argent. Les nouveaux propriétaires de NACs n'ont pas toujours réellement conscience qu'il leur faudra aussi prévoir des frais pour l'aménagement de l'habitat du nouveau compagnon et des dépenses si ce dernier tombe malade. Malheureusement, les vétérinaires de NACs constatent très souvent que les parents d'enfants possédant l'une de ces petits boules de poils préfèrent remplacer l'animal plutôt que de le soigner, car cela revient beaucoup moins cher. L'animal n'est alors plus vu comme un être vivant mais comme un objet que l'on peut remplacer sans vergogne. L'engouement du début peut en outre laisser rapidement place à la déception quand on prend conscience que le petit animal demande beaucoup plus de contraintes qu'on ne le