Les nationalismes après 1870
A cette phase d’émancipation qui s’inspire de la révolution française, succède au cours de la seconde moitié du 19ème siècle une phase d’affirmation plus forte encore des nationalités, qui se muent alors en nationalismes. Ces nationalismes s’expriment de deux façons : soit au sein d’Etats-Nation qui sont déjà constitués et qui entrent en concurrence avec d’autres puissances et revendiquent leur souveraineté, soit au sein d’Etat multinationaux où des minorités font valoir leurs droits.
Mais au cours de cette période de 1870 à 1914, les nationalismes européens connaissent de véritables mutations. En effet Raoul Girardet définissait le nationalisme comme « nationalisme ouvert » soit le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes alors que la définition à partir de 1870 prend une autre forme c'est-à-dire un nationalisme « fermé » soit un patriotisme qui affirment la primauté de la défense , des valeurs nationales et des intérêts nationaux.
Il est donc clair que la violence est au service du nationalisme et que ce nationalisme par ces motivations et revendications, s’affirme.
1- En 1870, la carte de l’Europe est profondément modifiée. De nouvelles puissances sont nées à cause de l’aspiration à l’indépendance et à l’unité nationale. Ainsi l’unité s’est faite par la guerre et par la violence. Par exemple l’unification allemande où Bismarck forge l’unité allemande à travers 3 conflits successifs contre le Danemark, l’Autriche puis la France. Puis l’unité Italienne qui a échoué tant qu’elle tentait