les nouveaux espaces utopiques
Plan du devoir
I / Les perspectives des nouveaux espaces utopiques
1- La ville durable
2- Internet
II Les enjeux des nouveaux espaces utopiques
1- Les enjeux de la ville durable 2- Les enjeux d’internet
III / Les limites des nouveaux espaces utopiques
1- Une utopie technique plutôt que politique ? 2- Les limites d’internet
Conclusion
Introduction
Chacun sait que l’on doit à Thomas More ce néologisme d’utopie, forgé en 1516 et basé sur l’association de deux termes grecs : le "ou" qui signifie "non", et le "topos" qui désigne "lieu". Il s'agit donc, étymologiquement, un lieu privé de lieu, d'un lieu sans lieu. Pourtant, c'est dans ce lieu du nulle part, que se concentrent des visions et des conceptions de sociétés idéales, dont les descriptions relèvent de l’imaginaire dans des récits philosophiques, politiques, idéologiques ou moraux. C’est aussi dans ce lieu du “nulle part”, que s’exerce cette formidable énergie du construit, qui engendre des réalisations matérielles étonnantes, des villes idéales édifiées selon de nouvelles formes d’urbanisation, reflétant des visions du monde et des principes sociaux différents de ceux qui œuvrent dans le monde réel. C’est encore dans ce lieu du “nulle part”, que se formulent des critiques politiques de la société, des interrogations métaphysiques et religieuses, l’apologie du rationalisme et de la construction intellectuelle des nouvelles sociétés et que se développent des innovations techniques et technologiques décisives. Mais c’est là aussi, que s’inventent des évasions, des simulations, des fictions et des