Les nouveaux économistes keynésiens (NEK)

Les NEK s’inscrivent dans une perspective keynésienne mais à certain égard, il se rapproche de certaine analyse libérale, ils s’intéressent notamment au fondement microéconomique de la macroéconomie.

A) Les éléments préservés de la pensée de Keynes

(a) Existence de déséquilibres macroéconomique durable

● Existence de déséquilibre macroéconomique durable. Marché pas performant pour réguler l’activité économique
Ces déséquilibres ont globalement comme origine un disfonctionnement de la demande. On est donc bien toujours dans le modèle de la demande de chez Keynes.

(b) Pas de dichotomie entre sphère réelle et monétaire

● Ils rompent avec l’analyse néo-classique : dichotomie entre sphère réelle et monétaire. Les NEK considèrent que la monnaie a une influence sur la manière dont les équilibres vont se faire.

B) Les apports de ce courant

(a) Articulation entre microéconomie et macroéconomie

● Ces théoriciens rejettent l’analyse de la théorie générale mais ils considèrent que si on veut renouveler l’analyse keynésienne, il faut expliquer l’articulation entre la microéconomie et la macroéconomie. D’après eux, les déséquilibres macroéconomiques ont parfois des origines à rechercher dans les comportements microéconomie. Sur ce point : rapprochement avec la pensée libérale.

● Marchés fonctionnent mal, équilibre mal assurés du fait de l’existence de rigidité des prix. Ces théoriciens considèrent que les rigidités des prix sont normales et que c’est souvent une bonne chose. En tt cas, ces rigidités des prix font que les ajustements sur les marchés ne peuvent pas se faire par les prix mais pas les quantités => ce va donner lieu à un certain nombre de déséquilibre. Il parle de viscosité des prix. Pour eux : nécessité de trouver un juste milieu entre rigidité et flexibilité des prix.

(b) Intervention de l’Etat

● Ils sont plus modérés que Keynes sur l’intervention de l’Etat. Les marchés ne permettent