Les noyaux : au coeur du phenomène de radioactivité
Il constate alors que la plaque photo a été impressionnée, et que l’image a lamême forme que l’échantillon de sel d’uranium!
Il en déduit que la plaque photo a été impressionnée par un rayonnement provenant du coeur même du sel d’uranium, et constate que ce rayonnement dure pendant des semaines.
Il montre ensuite que ces rayonnements sont électriquement chargés, contrairement aux rayons X qui font l’objet de ses recherches.
Au début de 1898, Marie CURIE, physicienne française d’origine polonaise, commence dans un hangar de l’école de Physique et de Chimie un travail de thèse de doctorat sur les rayons de BECQUEREL : elle examine systématiquement un grand nombre de composés chimiques et de minéraux, et découvre que les minéraux d’uranium, comme la pechblende, émettent plus de rayonnements que l’uranium lui-même. Elle déduit de ce fait remarquable que ces substances contiennent, en très faible quantité, un élément beaucoup plus actif que l’uranium.
C’est alors que Pierre CURIE, son mari, joint ses efforts à ceux deMarie. Tous les deux parviennent à isoler l’élément inconnu, le polonium, et à en déterminer les propriétés.
À cette occasion, Marie CURIE invente le mot « radioactivité
».
À cette occasion,Marie CURIE invente le mot « radioactivité ».
En 1899, le physicien britannique Ernest RUTHERFORD découvre que les rayons sont constitués d’au moins deux catégories de particules, qu’il nomme ® et ¯, électriquement chargées.
En 1902, RUTHERFORD et le chimiste Frédéric SODDY montrent que la radioactivité est un phénomène aléatoire, et qu’il n’est influencé par aucune contrainte extérieure comme, par exemple, la température.
En 1903, Henri BECQUEREL etMarie et Pierre CURIE reçurent le prix Nobel de