Les oiseaux de aristophane / passage texte
Tout d’abord, nous pouvons noter l’utilisation d’un centre de perception spécifique possédée dans l’univers de la trame narrative moyennant l’accession à un but particulier.
En effet, la focalisation employée est celle dîtes de l’omniscience comme l’illustre l’usage d’expressions relatant des faits antérieurs à la date de narration « Au commencement était » ou bien « ni la terre, ni l’air, ni le ciel n’existaient ». Cette focalisation totale a une influence conséquente. D’une part, elle appose un poids de réalisme au récit par sa contenance en descriptions précises et explications rigoureuses qui apportent une certaine authenticité des propos tenues, exemple : «nous descendons d’Eros » ; cela permet alors de faire adopter au texte la structure et la forme d’une théogonie réelle pour renforcer ainsi le fond comique recherché qui s’y cache. D’autre part, ce choix stratégie de procédé stylistique confère au narrateur le pouvoir de tout savoir, de tout voir et de tout connaitre. Par suite, il peut être comparé à Dieu or ici le narrateur sont les Oiseaux comme le montre l’énumération de formules propre aux oiseaux « fît éclore notre race » puis « nous avons des ailes », ainsi cela leur confère un statut de supériorité qui concorde entièrement à la pensée d’Aristophane, qui dénonce leur vanité vis-à-vis de leur spiritualité. Donc grâce à l’emploi d’une focalisation zéro, Aristophane peut mettre en place un texte qui parait être un vrai récit cosmogonique et ainsi accentuer le caractère parodique. De plus, il épaissit le trait d’un comportement supérieur des Oiseaux en référence aux sympathisants