Les ondes sismiques lors du séisme japonais du 11 mars 2011
Les ondes sismiques se sont propagées à une vitesse plus ou moins élevée, selon plusieurs facteurs comme les matériaux traversés ou la profondeur (en effet, elle accentue la vitesse). On distingue ondes primaires, les ondes secondaires et les ondes de surface.
- Les premières, ondes de pression/décompression ou ondes P, sont celles enregistrées en premier sur un sismographe, car elles sont les plus rapides. Elles traversent la matière et font déplacer les particules de l’avant à l’arrière.
- Les deuxièmes, ondes de cisaillement, ou ondes S ont une vitesse plus lente et ne se propagent qu’à travers les solides. Elles oscillent horizontalement et ont des effets dévastateurs, surtout dans les zones proches de l’épicentre. Ces ondes sont celles qui sont enregistrées en second sur le sismogramme.
Enfin, le Japon a été touché par des ondes dites de surface. Elles sont peut-être moins rapides que les ondes de volume (primaires et secondaires) mais elles ont une amplitude encore plus large.
- On peut citer les ondes de Love, également en cisaillement, mais sur un plan vertical. Celles-ci causent l’effondrement des bâtiments les moins solides et se propagent à 4000 m/s.
- Il y a aussi celles de Rayleigh, assimilées à des vagues, mais qui sont plus lentes que les ondes de Love. Les ondes de surface ont été découvertes par des scientifiques anglais. La forte magnitude du séisme a permis la dispersion de toutes ces ondes, qui, de grande puissance, ont provoqué tous les dégâts que l’on a observé, comme dans la région de Sendai.
Ce séisme était d’une telle ampleur, qui a eu des conséquences sur l’archipel et sur l’axe de rotation de la Terre, qui s’est déplacé des dix centimètres. L’USGC affirme que l’île d’Honshu, île principale du Japon, s’est déplacée de 2,4 mètres, alors qu’elle se déplace de 0,83 cm par an, normalement.
Nos journées sont alors aujourd’hui plus courtes de 1,8 µs, soit quelques