Les origines de l’essor urbain en Occident
Par
M. Gauthier

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION………………………………………………………………………P.3
1. L’ESSOR URBAIN ET L’ÉVOLUTION DES CAMPAGNE……………………....P.4
2. LA PLACE DE L’ÉGLISE DANS L’ESSOR URBAIN…………………………….P.8
3. LE GRAND COMMERCE, CONFIRMATION DE L’ESSOR URBAIN…………P.13 CONCLUSION………………………………………………………………..…...…P.18 BIBLIOGRAPHIE…………….…………………………………………………….…P.19

Il aurait été difficile de prévoir que le Moyen âge des invasions barbares puisse un jour évoluer et en arriver à la mise en place des structures qui mèneront à la Renaissance. En effet, ce monde organisé selon des traditions orales et des systèmes de vengeance n’a pas toujours été celui du Moyen âge. Il est vrai de dire que le IXe siècle est caractérisé comme étant un monde plutôt hostile; où les forêts sont plus nombreuses que les terres vouées à l’agriculture, où les routes ressemblent à des chemins et où la famine guète les familles en permanence. Ajoutons également que les pluies abondantes suffisent à ruiner les espoirs des paysans et que dans les meilleures années agricoles, les rendements des semences ne dépassent pas plus de 1 pour 2 ou 1 pour 3. La disette est alors le lot commun de la couche sociale la moins aisée. De plus, l’insécurité règne chez les cultivateurs. Ils sont les principales victimes de la féodalité. D’autre part, l’économie, dans ces mêmes années, en est une d’autosuffisance et les lieux d’échange se font peu nombreux. Bref, la ruralité du Moyen âge se fait lourde pour ses habitants et offre peu de diversité. Comment peut-on imaginer que le monde urbain se développe dans de telles circonstances? Selon Henri Pirenne, un historien célèbre, il faut attendre le XIe siècle et le développement du grand commerce pour voir apparaître les premiers cites urbains. Selon lui, l’urbanisation est uniquement dû à la reprise de la méditerranée, suite aux croisades et donc à la reprise du commerce intensif. Contrairement à ce qu’affirme Pirenne,