Les pathologies de l’œil.

I / Le glaucome.

C’est la principale cause de cécité avec le diabète et la cataracte. Il est dû à une hypertonie oculaire dans 98% des cas dû à une obstruction de l’écoulement de l’humeur aqueuse.

Le classement : * Le glaucome primitif (ou glaucome à angle ouvert) : prédisposition génétique 98% des cas. Il survient sans antécédent oculaire et de manière spontanée. Il est indolore. Il peut être à angle ouvert (angle irido-cornéen normal) mais avec un trabéculum engorgé de protéines donc bouché. * Le glaucome à angle fermé (GAF) : c’est le cristallin qui vient bloquer l’ouverture de la pupille. L’humeur aqueuse continue d’être produite mais ne peut être évacuée dans la chambre antérieure, la pression de la chambre postérieure augmente et pousse l’iris vers l’avant et ferme l’angle irido-cornéen. Il est brutal et douloureux sous forme de crises aiguës accompagnées de vomissements, pupille blanche, œil rouge et œdème cornéen. C’est le plus courant des glaucomes. * Le glaucome congénital : c’est le seul qui peut rendre aveugle. Ce sont des tissus résiduels embryonnaires qui bouchent l’angle. 1 bébé sur 120 000. Il existe une intervention qui prend 10 minutes par œil.

Comment le dépister ? On mesure la pression intra-oculaire, la tonométrie (jet d’air sur l’œil et on mesure sa souplesse) par applanation. C’est l’appréciation de la capacité de la cornée à se déformer sous la pression exercé sur celle-ci avec le tonomètre. Il en existe trois : * Le tonomètre de Golmann : c’est le plus utilisé. Il se fait avec une goutte d’anasthésique et une goute de fluo. Puis on applique le tonomètre sur la cornée. * Le tonomètre à jet d’air n’est pas douloureux, il ne nécessite donc pas d’anesthétique. * Le tonopène c’est un tonomètre par applanation téléportative. Il nécessite l’anesthésie et plusieurs mesures. La PIO (Pression Intra-Oculaire) ne suffit pas à diagnostiquer le glaucome. La PIO varie sensiblement