Les pays émergents.
Pour ce début d’année 2011, un appel à la prudence a été donné par le président de la TAC. En effet, même si il y a un lien entre une forte croissance et les pays émergeants, il peut y d’écouler des risques (coûts beaucoup plus important au niveau des exportateurs français).
La crise globale de 2008-2009 s’est déclenchée dans les pays développés, considérés jusqu’à lors comme des pays invulnérables, ils sont maintenant devenus des zones à risques. Ce phénomène remet en cause l’histoire économique longue. Cette nouvelle thèse sur l’inversion de la hiérarchie des risques nous montre qu’il y a toujours arbitrage à mener entre attractivité des pays en développement due à leur croissance et des risques associés à ces perspectives de croissance. Nous savons que les pays en développement veulent rejoindre les pays développés en termes de revenus, d’infrastructure et d’environnement des affaires. Cependant il existe plusieurs freins de ce processus comme le manque d’infrastructure (Inde et Brésil) avec une des faiblesses en termes de progrès technique. Il subsiste également des incertitudes en termes de stabilité politique institutionnelle.
La crise a également été aussi importante, voire d’avantage dans les pays en développement.
Cette crise témoigne de l’absence du « découpage » entre monde développé et monde en développement du faite de la croissance du PIB en 2007 et de l’accélération en 2009 quasi identique entre ces deux catégories de pays. Cependant, il existe au sein des pays en développement beaucoup de différences en fonction du PIB.
Ne pas sous-estimer distance, logistique et sécurité juridique. En effet, les PME Française en particulier doivent être audacieuses dans le choix du marché qui doit être prometteur, mais sans oublier la distance géographique qui rend les échanges plus difficiles, avec l’augmentation des coûts de transport, la question de délai de transport est importante dans la compétitivité favorisant la pratique du