Le 19e siècle est le temps des révoltes et des certitudes, le roman s'impose alors comme le genre littéraire dominant. le réalisme lui, est un mouvement littéraire qui refuse toute forme d'idéalisation et représente l'homme et la société dans leur réalité et peint les misères et les souffrances sociales avec un souci du détail vrai. La description des personnages aussi bien physiquement que psychologiquement par le narrateur a une place très importante au sein du roman, elle apporte au lecteur une bonne compréhension de l'histoire. elle permet aussi une meilleure accroche en s'identifiant aux héros de l'histoire. Nous pourrons alors nous demander si la présence de personnage au physique repoussant dans le roman nuit à l'intérêt que l'on porte à sa lecture. Dans une première partie nous verrons que cela peut en effet y nuire. Dans une deuxième partie nous démontrerons le fait que ceux-ci peuvent contribuer à d'autres intérêts. puis dans une dernière partie nous verrons comment le narrateur amène à faire réfléchir le lecteur.

Nous allons exposer ici le fait que la présence de personnage au physique déplaisant peut desservir a une lecture attentionnété. En effet une description trop détaillé d'un visage ou d'un corps mutilé peut effrayer le lecteur. ainsi dans la chambre des officiers de Marc Dugain lorsque le soldat Adrien Fournier fait une description appuyer de ces camarades de chambre. cela est horrifiant lorsque l'on s'imagine tous les corps mutilé. on peut citer l'exemples de Mangeclous d'Albert Cohen quand le narrateur nous décrit ce personnage atypique atteint de tuberculose ; le dégoût s'empare de nous. De surcroît, le portrait de ceux-ci n'aide en rien le lecteur à s'identifier au personnage, comme on pourait le faire avec un héros. Pour illustrer cette thèse, prenons l'exemple de Nanon dans l'oeuvre d'Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, qui met en scène une femme rejeter de tous à cause de son physique déplaisant. En aucun cas