Les petits chevaux de tarquinia. duras
Une atmosphère pesante, une chaleur moite pour ce roman qui se déroule dans le sud de la péninsule italienne, en bord de Méditerranée.
Les personnages sont typés. Gina et Ludi, Jacques et Sara et leur enfant, ainsi que quelques comparses (l’épicier, les douaniers…) La mort est toujours présente, avec l’épisode du jeune démineur qui vient de trouver la mort sur le lieu de vacance des personnages du roman.
Mais la vie, l’espérance est présente elle aussi : l’enfant de Sara.
Et l’étranger, « l’homme », il symbolise la problématique de l’Amour qui vient s’immiscer dans le couple Sara et Jacques.
Style monocorde pour ne pas dire monotone : de longues conversations entre les différents protagonistes du roman. Des éléments de détail à qui l’auteur donne une importance démesurée et sans doute voulue : les pâtes aux vongole par exemple et combien de bitter campari sont ingurgités au total !
Mais l’élément essentiel, c’est le couple Sarah et Jacques qui s’interroge sur la solidité de leurs liens avec, toujours présent , l’Homme (que l’on n’appelle presque jamais par son prénom) , la menace pour leur union.
Longues conversations répétitives, interrogations répétées dans une langue approximative, à la limite vulgaire ou grossière, à l’image des personnages.
Tous les protagonistes en couple vivent difficilement leurs rapports affectifs : c’est non seulement le cas de Sara et Jacques, mais aussi de Gina et Ludi, de l’épicier et sa femme.
Marguerite Duras pose comme postulat que ces rapports amoureux sont difficiles, source de conflit dans cette quête de l’impossible équilibre entre hommes et femmes.
Le couple Jacques et Sara se déchire ; une liaison naît entre elle et l’homme. L’auteur évoque de manière elliptique le développement de ce classique triangle amoureux (la scène du bal et le retour à la villa).
Ils envisagent, avec leurs amis, un voyage à Paestum, site archéologique au sud de Naples, aux