Les philosophes de l'antiquité
Socrate (-470 à -399)
Philosophe de la Grèce antique considéré comme le père de la philosophie occidentale et l'un des inventeurs de la philosophie morale. Il n'a laissé aucune œuvre écrite ; sa philosophie s'est transmise par l'intermédiaire de témoignages indirects (en particulier par les écrits de son disciple Platon).
Socrate pensait que toute personne a pleine connaissance de la vérité ultime contenue dans l’âme et seulement nécessite être stimulée par des réflexes conscients pour s'en rendre compte. Sa critique de l’injustice dans la société athénienne lui a coûté son procès et sa sentence à mort.
"Je sais seulement que je ne sais rien", "Connais-toi toi-même »
Democrite (-460 à -370)
(Philosophe grec souvent classé parmi les Présocratiques) Démocrite, passionné de connaissances, s’enferma dans une maison pour étudier. Il connaissait la physique, l’éthique, les mathématiques, les arts, et possédait une vaste culture générale. Il semble avoir été un partisan des pythagoriciens, et il admirait Pythagore.
Pour Démocrite, la nature est composée dans son ensemble de deux principes : les atomes (ce qui est plein) et le vide (ou néant). L’existence des atomes peut être déduite de ce principe : « Rien ne vient du néant, et rien, après avoir été détruit, n’y retourne. » Il y a ainsi toujours du plein, c'est à dire de l’être, et le non-être est le vide.
« Le bonheur ne consiste pas dans la possession de troupeaux et de l'or. C'est dans l'âme qui est le siège de la béatitude. »
« Il n'y a rien de véritable, l'opinion de tous fait l'opinion de chacun. »
Platon (427-347 avant J.C)
Philosophe appartenant à une des plus illustres familles d'Athènes. Son nom d'Aristoclès est très tôt changé en celui de Platon (de platus, large), surnom qui lui est sans doute attribué à cause de la largeur de ses épaules ou de son front. Sa rencontre avec Socrate, en 408, est décisive et l'amène à renoncer aux arts pour s'adonner à