Les philosophes des lumieres
I. Le siècle des Lumières : Pourquoi ? ➢ Les écrivains veulent lutter contre l’obscurantisme, càd les superstitions, les traditions et les coutumes qui empêchent selon eux le progrès ; la religion entretient l’obscurantisme en exerçant un contrôle sur les esprits par des croyances « absurdes » (cf. miracles). But : faire sortir le peuple de l’obscurité, apprendre au peuple à se libérer → métaphore des Lumières. ➢ C’est dans ce contexte que les sciences exactes se développent : chimie, astronomie, physique, mathématiques, techniques (cf. les articles et les planches dédiés à ces domaines dans l’Encyclopédie dès 1750). Sciences qui mettent en oeuvre des méthodes rationnelles de mesure, méthode expérimentale. Le monde trouve ainsi une explication autre que celle imposée par l’Eglise. ➢ En découle l’optimisme et la foi dans le progrès. Construction d’une société plus juste grâce aux découvertes. Idéologie du progrès, marche vers la lumière. Confiance en la raison humaine : l’homme sera plus moral et moins barbare. C’est un tournant dans l’histoire de l’humanité. L’homme se libère de l’autorité politique et religieuse pour se guider lui-même. Nécessité de la tolérance et de la diversité, du cosmopolitisme ; Prise en compte des autres cultures. ➢ Mouvement culturel de dimension européenne (cf. Aufklärung en Allemagne).
II. Qu’est-ce qu’un « philosophe » ?
Sens du mot vient du XVIIème siècle : « savant guidé par la raison ». Il cherche à connaître les principes et les causes de phénomènes. Au XVIIIème : hommes et femmes engagés dans la société. Mission sociale pour transformer, faire évoluer la société. Esprit libertin : qui ne croit plus, détaché des croyances religieuses. Il n’est plus exclusivement homme de principes et de concepts. Caractéristiques du philosophe :