Les philosophes et la mort

497 mots 2 pages
Dans l’Antiquité, l’Epicurisme pulvérise littéralement cette notion et l’évacue : la mort n’est rien. La position d’Epicure est réactualisée, à l’époque moderne, par Sartre, qui éconduit l’idée même de mort en la posant en dehors du projet existentiel, tandis que Heidegger s’efforce de la retrouver au plus profond de notre expérience (l’être-pour-la-mort).

Du latin mors, la mort s’entend comme la fin de la vie, la cessation physique de la vie. Si cette définition nous est connue de tous, elle peut être élargie. En effet, dans son sens médical, elle correspond à la fin des fonctions du cerveau définie par un électro-encéphalogramme plat. Dans son sens philosophique maintenant, elle fut considérée successivement par une pluralité d’auteurs. Platon l’a ainsi définie comme le terme d’une vie terrestre et l’accès à un monde idéal. Epicure ou encore Lucrèce, l’ont définis comme la dissolution de l’âme et du corps (approche matérialiste). Heidegger l’envisage comme la forme même de la vie humaine, considérée dans sa finitude ; cette forme saisie et assumée, permet l’accès à l’authenticité. Enfin, Sartre, voyait la mort comme un fait sans aucune cause ontologique.

Définitions de Philosophes :
- Platon :

[La mort], « est-ce autre chose que la séparation de l’âme d’avec le corps ? On est mort, quand le corps, séparé de l’âme, reste seul, à part, avec lui-même, et quand l’âme, séparée du corps, reste seule, à part, avec elle-même »…

- Epicure :

« Familiarise toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or, la mort est la privation complète de cette dernière […]. Ainsi, celui des maux qui fait le plus frémir n’est rien pour nous, puisque tant que nous existons, la mort n’est pas, et que la mort est là où nous ne sommes plus. »

- Hegel :

« La mort, si nous voulons nommer ainsi cette irréalité, est la chose la plus redoutable […]. Ce n’est pas cette vie qui recule

en relation

  • Bartolomé de las casas de las casas
    1134 mots | 5 pages
  • La methamorphose de narcisse
    768 mots | 4 pages
  • Les usines, verhaeren
    2270 mots | 10 pages
  • Bossuet sermon sur la mort
    1507 mots | 7 pages
  • Jean de sponde mais si faut-il mourir
    499 mots | 2 pages
  • Lettre à ménécé, epicure, commentaire 1 ère partie
    1359 mots | 6 pages
  • L'eau et les rêves - bachelard
    910 mots | 4 pages
  • Paul Eluard, notre vie
    2606 mots | 11 pages
  • Intro disertation le desire peut il etre desinteressé
    549 mots | 3 pages
  • synthèse
    518 mots | 3 pages
  • La philosophie et la mort
    4760 mots | 20 pages
  • Métaphysique d'aristote
    2394 mots | 10 pages
  • Dissertation: « la mort donne-t-elle un sens à la vie » ?
    1324 mots | 6 pages
  • Être
    2551 mots | 11 pages
  • L'épicurisme
    307 mots | 2 pages