Lors de la première guerre mondiale les moyens de communications ne cessent de se développer. Avec l'apparition de la radios et téléphonie on pourrait croire que le pigeon voyageur anciennement utilisé comme par exemple lors du siège de Paris par l'Allemagne en 1870., serait vite délaissé. De plus la colombophilie était à cette époque des plus rudimentaire. Pourtant il se révèle être un être le moyen le plus fiable de communiquer. Le pigeon est partout : sur le front comme à l’arrière, dans les chars et les avions. Les unités étaient souvent isolés et le message devait être envoyés au plus vite . Et dans pas mal de cas, il était l’ultime recours : les signaux optiques n’étaient pas visibles en cas de brouillard ou de bombardement, les liaisons par fil souvent coupées, et la télégraphie sans fil … Il ne restait que le pigeon. C'est en 1915 que l'emploi des pigeons voyageurs s'intensifie sous l'impulsion des colombophiles civiles. Les pigeons sont d'abord transportés depuis Paris jusqu'à la ligne de front et ramenèrent des informations primordiales sur les déplacements des allemands. C'est à cette année que la guerre de position prend place et l'information et la désinformation sont devenus vitales et stratégiques. Par la suite pour augmenter l'efficacité des pigeons, l'armée français décide d'utiliser un autobus transportés en pigeonnier pour permettre au colombiers d'être fixes: l'araba
Les allemands savent que l'utilisation des pigeons dans l'armée française devient de plus en plus importante. Ils détruisent les ressources colombophilies pour que les pigeons se dévoilent pas de précieuses informations. Les allemand vont même jusque à interdire de posséder des pigeons sous peine de mort.
En 1916 , l'armée française fais construire 16 pigeonniers à remorque pour améliorer leur déplacement.
Entre 1917 et 1918, les pigeons sont utilisés intensivement. Les unités commencèrent à chiffrer leurs messages afin d’éviter les indiscrétions dans le cas où les