LES PME ET PMI EN COTE D'IVOIRE
Un renversement de tendance s'est produit au début des années quatre vingt (80) tant dans les esprits que dans les faits. En effet l'avenir économique ne passe systématiquement plus par la taille. Cette remise en cause est liée aux difficultés économiques et aux problèmes d'emplois. L'idée selon laquelle, les petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI) ne constitueraient qu'une partie négligeable de l'économie, n'est plus admise.
Compte tenu de leur efficacité en matière de croissance économique, notamment dans la création d'emplois et la production, la promotion des PME/PMI prend désormais une place importante dans les politiques de développement des pays développés.
En revanche, la plus part des pays en développement (PED) ne sont pas restés à la marge de cette évolution. C'est ainsi qu'on remarque, ces dernières années, la mise en place de cellules de promotion des PME/PMI dans certains de ces pays. Dans d'autres c'est tout un ministère qui leurs sont consacré, comme c'est le cas en Côte d’Ivoire.
L'instabilité sous régionale fait que les exportations deviennent de moins en moins rentables. Ainsi pour une bonne rentabilité de ces matières, la possibilité de transformer.
INTRODUCTION
De l’Indépendance au début des années 1980, la Côte-d’Ivoire a connu une croissance économique remarquable. Le modèle ivoirien était souvent cité en exemple en Afrique de l’Ouest, et on lui attribuait les résultats du >. Cependant, ce modèle a engendré de graves déséquilibres économiques et financiers qui ont atteint leur paroxysme au cours des années 1980 et ont entraîné la mise en application de Programmes d’Ajustement Structurel (PAS). On sait que le succès, apparent tout au moins, du modèle ivoirien repose en grande partie sur une croissance forte du secteur industriel fondée sur un apport extérieur massif de facteurs de production (capital, technologie, main d’oeuvre). Dans une